L'aventure Kino commence à Montréal en janvier 1999 par un simple pari entre amis : produire un court-métrage original par mois avant la fin de l'an 2000. La fin du monde n'étant pas au rendez-vous, le mouvement continue ! 14 ans plus tard, Kino offre un écran libre et sans censure à tous les créateurs. Inspiré du grec « kiné », signifiant mouvement, le mot Kino rime aujourd'hui avec production indépendante et libre.

Une seule devise:

 

« Faites bien avec rien, faites mieux avec peu mais faites le maintenant ! »

 

    L’enthousiasme est contagieux, des cellules se créent un peu partout. Aujourd'hui on compte près de 80 cellules dans le monde et une sur Chateau-Gontier.

Kino, ce sont des gens qui se rassemblent pour faire des films : des gens qui s'y connaissent, des gens qui s'y connaissent moins et des gens qui s'y connaissent pas du tout.

 

    Ce petit monde se rencontre lors de "réunion de production" : on se présente, on dit ce qu'on sait faire, ce dont on a envie et on s'insère dans une équipe ou on monte sa propre équipe. Chacun, selon ses compétences et surtout ses envies, joue, réalise, participe au scénario, au son, au montage, à la musique, file un coup de main sur un tournage...

Kino est un espace de création sans censure, sans compétition et est avant tout un laboratoire d'expérimentation. On fait des films avec les moyens du bord, en privilégiant le partage et la spontanéité. On mutualise le matériel, les compétences, les envies...

 

Ces courts métrages sont projetés lors de projection publique et continuent leur vie via leurs réalisateurs qui peuvent les poster sur internet, les diffuser au sein de leur propre cellule Kino…

 

Inventé par Kino, le concept du Kabaret résume toute la philosophie Kino. Pendant 48h ou 72h, des kinoïtes d'un peu partout dans le monde se réunissent dans un seul lieu, avec un seul mot d'ordre : créer des films dans le temps imparti et les projeter dans la foulée. Une course contre la montre, une ôde au système D, une ville comme terrain d'investigation, une lutte contre la fatigue, une bonne dose d'adrénaline, de l'inattendu, des galères et des bonheurs....

 

The adventure Kino begins in Montreal in January, 1999 with a simple bet between friends: produce an original short film a month before the end of the year 2000. The end of the world not were there, the movement continues! 14 years later, Kino offers a free screen and without censorship to all the creators. Inspired by Greek "physio", meaning movement, the word Kino rhymes with independent and free production today.

A single currency:

                                                                 " Do well with nothing, do better with few but make it now! "

The enthusiasm is contagious, cells build up themselves almost everywhere. Today we count 80 cells(units) in the world and one on Chateau-Gontier.

Kino, it is people who gather to make movies: people who know each other there, people who know each other less and people there who know each other there not at all.

This small world meets during " meeting of production ": we appear, we say what we know how to make, what we want and we fit into a team or we go up his own team. Each, according to the skills and especially its envies, plays, realizes, participates in the scenario, in the sound, in the editing, in the music, spins a help on a shooting...

Kino is a space of creation without censorship, without competition and is before any a laboratory of experiment. We make movies with what is at hand, by favoring the division(sharing) and the spontaneity. We mutualize the material, the skills, the envies...

These short films are thrown during public projection and continue their life via their directors who can post them on the Internet, spread them within their own cell Kino …

Invented by Kino, the concept of Kabaret summarizes all the philosophy Kino. During 48 hours or 72 hours, kinoïtes of almost everywhere in the world meets in a single place, with a single watchword: create movies within the allotted time and throw them while being at it. A race against the clock, a ôde to the system D, a city as a ground of investigation, a fight against the fatigue, a good dose of adrenalin, the unexpected, galleys and happiness....